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Des migrations saisonnières sont attestées dans la région pyrénéennes, tant depuis les vallées de haute montagne, comme depuis le piémont. Celles-ci comptent d'ailleurs comme le troisième foyer de France en nombre, avec un contingeant de dix à douze mille migrants, derrière les cinquante mille auvergnats et les quinze mille migrants alpins.

À ce jour, aucun argot spécial n'a encore été retrouvé dans les Pyrénées.

Pyrénées

Sommet du Pic du Midi de Bigorre (2872m.) avec son observatoire et vue sur la chaîne des Pyrénées

Migrants ariégeois[]

Bûcherons et charbonniers[]

De nombreux bûcherons et charbonniers partaient du département de l'Ariège pour aller travailler en Catalogne.

Forgeurs[]

De Tarascon et de la vallée de Vicdessos partaient des équipes de forgeurs, pour travailler dans les forges du pays de Foix, d'Andorre ou de la haute Catalogne.

Marchands de peigne du Mas-d'Azil[]

Du Mas-d'Azil, village du Volvestre dans l'Ariège, partaient des colporteurs qui sillonnaient le Languedoc et la Gascogne pour vendre des peignes en buis.

Moissonneurs[]

Des régions de Pamiers et de Mirepoix partaient chaque année environ deux cents moissonneurs vers les plaines du département de l'Aude.

Tondeurs de laine[]

Des tondeurs de laine partaient travailler dans l'Aude et dans le Roussillon.

Migrants de Comminges[]

Chaudronniers[]

La région du Comminges, notamment la vallée de Massat, fournissait un grand nombre de chaudronniers et de rétameurs, mais également des rémouleurs, qui partaient travailler dans toute les régions d'Espagne. Certains travailleurs saisonniers s'en aller moissonner dans l'Aragon. Du Comminges partaient aussi quelques colporteurs, qui se spécialisaient dans la vente de produits locaux.

Il existe une possibilité que ces chaudronniers aient pu employer un argot spécial durant leurs migrations. Aucune attestation n'a toutefois encore été retrouvée à ce sujet, mais leur position sur le chemin des chaudronniers auvergnats vers l'Espagne et les possibles rapports entre confrères une fois dans ce pays, laisse suggérer l'existence d'une forme de broun parlée avec l'accent du Comminges... Les recherches se poursuivent.

Colporteurs de librairie[]

Des colporteurs de librairie sont attestés dans le Haut Comminges au XIXe siècle.

Migrants des vallées de Bigorre[]

Bergers transhumants[]

Les vallées d'Aspe et d'Ossau en Bigorre comptaient de très nombreux bergers transhumants.

Vendeurs d'huile[]

Des colporteurs spécialisés dans le commerce d'huile sont attestés dans la vallée d'Aure.

Vendangeurs[]

De la vallée de Barousse, des saisonniers partaient vendanger dans le Bordelais.

Terrassiers[]

Du Val d'Aran et de la vallée de Vénasque (Benasque) partaient des ouvriers terrassiers, travailler dans le piémont pyrénéen, dans le Comminges ou en Bigorre.

Les Cagots[]

Les Cagots (également connus selon les régions ou les sources comme Capots, Agots, Gahets, Crestians, Gézitains, etc.), ou Agotes en Espagne, étaient une minorité réprouvée présente dans la majorité des villages de l'Ouest des Pyrénées et dans toute la Gascogne en général, véritables parias, exclus de la société, ils vivaient retranchés dans des quartiers ou des hameaux isolés appelés Cagoteries ou Crestianies. Longtemps accusés d'être porteurs de la lèpre, seul le travail du bois et du fer leur était permis, si bien que dans l'Armagnac, ils étaient exclusivement bûcherons, mais en grande majorité, les Cagots étaient des charpentiers renommés qui travaillèrent à de nombreux édifices de la région et plus loin.

> Voir l'article : Cagots

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Zlang! ~ 2015

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